Et si c’était vrai…la machine égyptienne contre le Sida ?

Article : Et si c’était vrai…la machine égyptienne contre le Sida ?
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5 mars 2014

Et si c’était vrai…la machine égyptienne contre le Sida ?

L’annonce par l’armée de la machine « Complete cure » pour guérir du Sida et d’autres maladies, a fait le buzz sur la toile. Entre perplexité et espoir, les internautes ne savent où se placer pour apprécier la nouvelle. Et pourtant, il ne s’agit pas d’une rumeur. C’est un communiqué officiel dans une salle quasi pleine qui a annoncé que l’armée a découvert la solution tant cherchée pour éliminer le Sida et l’hépatite C. Une vidéo diffusée sur Youtube montre la machine et des essais sur quelques personnes.

Complete cure_Sida_hépatite

Pourquoi autant de scepticisme à l’annonce de cette information qui se devrait d’être applaudie à cœur joie ? Est-ce qu’on n’est pas prêt à faire disparaitre le mal du siècle ? Le mal qui fait peur. Le mal qui fait réfléchir par mille fois avant de poser des actes suspects. Le mal qui est l’objet d’un financement xxl, au nom de la recherche de son vaccin ou de la protection des personnes vivant avec le VIH. Le marketing social y trouve son aise, les projets internationaux aussi avec les budgets faramineux qui les accompagnent.

Avec l’amalgame actuel entre une annonce politique qui conforterait la cote du maréchal Al-Sissi et l’invention, moi, je veux bien me placer d’un côté. Je suis de ceux qui croient un instant que cette machine all-in-one du docteur Ibrahim Abdel-Atti est vraiment capable de diagnostiquer et de guérir le Sida, l’Hépatite, les grippes porcines et le H1N1. Donc, il faut simplement applaudir. Je ne veux pas voir les retombés pour le Maréchal Al-Sissi, qui se prépare à prendre les rênes du pouvoir. Même avant cette annonce, sa popularité lui ouvrait déjà grandement les portes pour se hisser au trône. Il est donc clair que cette machine qui, bien évidemment augmente cette notoriété, n’y change pas grand-chose. Sauf à créer une polémique de trop, au regard de la situation politique qui cherche à se stabiliser.

Si cette machine détecte réellement et soigne du Sida, je veux voir déjà les retombés pour l’Egypte. Ce sont d’abord les égyptiens malades qui auront accès aux soins. Certes ils ne sont pas les plus nombreux dans le monde. Aussi, les retombés sont à voir ailleurs.  Avec cette nouvelle machine, je vois les entrées en Egypte augmentées. Parce que le patient qui souffre du Sida, ne cherche que la guérison. Donc, finis les antirétroviraux. Pourquoi ne pas y aller ? Ce sont alors les malades qui espèrent que l’invention de cette machine soit une bonne nouvelle. Il s’agit donc désormais de rassembler un peu de sous pour aller se faire traiter au pays des Pharaons. Une fois guérit, il est possible de profiter d’une belle balade dans les musées, au bord du Nil ou pour contempler les pyramides : la guérison et la distraction ensuite. Le tourisme qui a représenté plus de 10 % du PIB égyptien, en mal à cause de la révolution et de l’instabilité qui en a découlé peut trouver un nouveau souffle. Ainsi, le docteur qui promet ne pas commercialiser sa machine, peut voir inscrire dans son registre, des patients venus des quatre coins du monde. L’Egypte ne sera plus seulement une destination touristique mais aussi une « destination médicale ».

D’ailleurs, avant d’avoir le statut de résident en Egypte, il faut avoir été contrôlé négatif au VIH. Je veux croire qu’avec la nouvelle machine, cette disposition va disparaître, non ? Parce que lorsque quelqu’un est contrôlé positif dans ce pays, il est rapatrié par le premier avion. Si cette disposition ne disparaît pas, ce ne serait que par devoir pour l’humanité et au nom de l’évolution technologique que le service d’immigration égyptien va bien vouloir transférer le dossier du séropositif au ministère de la santé égyptien pour prise en charge. Je veux le croire ainsi. Je reste optimiste que cette machine n’est pas un leurre. Qu’il est véritablement le signe de l’évolution scientifique et technologique sur le continent africain. Je reste persuadé que le « Complete Cure » en abrégé CC (ou sisi en anglais) n’est pas un motif politique mais réellement le résultat de 22 années de recherche. Je veux bien le croire…

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