Lumière, quand je te perds

Article : Lumière, quand je te perds
Crédit:
22 février 2014

Lumière, quand je te perds

Dans la nuit d’Alexandrie, je suis dans mon coin,

Me parviennent les voix rythmées des muezzins,

Ils mettent l’ambiance, ils troublent le silence,

Par la vocifération de ces hauts parleurs à forte audience.

 

Chut ! Je n’entends plus les muezzins et leurs chants, lumière_coupure

J’entends au loin, le piaillement des enfants,

J’entends maintenant les véhicules,

Leurs klaxons, leurs vrombissements quand ils circulent,

 

Je ne vois plus dans mon coin, le moindre reflet,

Même plus celui de mon néon allumé.

J’ouvre ma fenêtre. Je regarde dans la rue.

Les phares cherchent à éclairer l’asphalte sombre et nu.

 

Le noir poussé de la nuit s’impose et prospère

Et le ciel, sans étoiles se confond à l’atmosphère.

Dans mon coin, les machines tournent au ralenti

Et depuis le séjour, me vient la lueur d’une bougie.

 

Une heure, deux heures, noires comme dans un trou,

Me rappellent certaines pires journées à Cotonou.

Où tout tourne au ralenti. Non, plutôt, rien ne bouge !

Où les machinent à plat, sont au repos dans leur loge.

 

Même mieux qu’à Cotonou, l’attente est longue ici.

Enfin. Les enfants exultent de joie et sourient à la vie,

La lumière est là. La vie reprend là où elle s’emblait s’arrêter,

Depuis quelques jours, quand l’heure arrive je vais m’apprêter.

Étiquettes
Partagez

Commentaires